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La marché suisse du travail reste peu dynamique

Le marché du travail peine à démarrer l'année sur de bonnes bases. L'indicateur établi par l'Institut zurichois de recherches conjoncturelles (KOF), prévoit une très faible évolution voire une stagnation de l'emploi en Suisse.

04 févr. 2013, 10:40
Parmi les Portugais et les Turcs très qualifiés, plus de 5% sont au chômage alors que le problème ne touche que 1,5% des Suisses.

Le marché du travail reste atone en Suisse en ce début d'année. Même si son indicateur de l'emploi s'est légèrement amélioré en janvier, l'institut zurichois de recherches conjoncturelles KOF prévoit une faible dynamique pour les trois mois à venir, a-t-il indiqué lundi.

Le mois dernier, l'indicateur pour le premier trimestre est ressorti à -2,3 points, après -3,9 (actualisé de -3,4) points au 4e trimestre 2012, et -0,9 point (actualisé de -1) au 3e trimestre. Le niveau actuel de l'indicateur suggère que l'emploi devrait stagner dans les trois mois à venir par rapport au même trimestre de l'année dernière.

Dans son commentaire, l'institut rattaché à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) estime que ce niveau s'explique en grande partie par l'incertitude marquée qui entoure l'évolution économique des principaux marchés étrangers importateurs de produits suisses. Les entreprises hésitent par conséquent à créer des emplois.

Le recul de l'indicateur observé durant le dernier semestre 2012 a toutefois pris fin. Le fait que la crise de l'endettement soit quelque peu passée à l'arrière-plan y a vraisemblablement contribué, écrit le KOF.

Fortes disparités sectorielles

L'institut constate par ailleurs des différences notables entre les secteurs. Ainsi, des emplois devraient encore être créés dans les assurances et surtout dans les autres services. Le niveau de l'emploi devrait aussi demeurer élevé dans le bâtiment.

Par contre, pour les salariés des banques, du commerce de détail et de l'hôtellerie, la situation est moins réjouissante. Dans ces secteurs, il faut même plutôt redouter une nouvelle compression des emplois.

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