Une mère a été soupçonnée au mois de juin après de vastes investigations de la brigade Vie et intégrité corporelle de la police cantonale d’avoir tué son nourrisson. Elle a été libérée vendredi.
Selon ses déclarations, la femme a mis l’enfant au monde en octobre 2011 à Wimmis, sans aide extérieure.
La police part du principe que le nouveau-né vivait après sa naissance.
Après le décès de l’enfant, elle dit l’avoir gardé dans un premier temps à son domicile. Elle a ensuite placé le corps dans une benne, qui a été vidée le 19 février auprès d’une entreprise d’élimination à Wimmis, date à laquelle le corps a été découvert.
Le 14 mai, l’urne de la fillette a été enterrée dans le cadre d’une cérémonie à Wimmis.
Les circonstances qui ont mené à sa mort font l’objet d’autres clarifications demandées à l’Institut de médecine légale de l’Université de Berne.
Le père de l’enfant a également pu être identifié. Les investigations effectuées permettent d'exclure qu'il ait eu connaissance de la naissance et des événements qui ont suivi.
Les investigations ultérieures effectuées par la police cantonale bernoise, également dans d'autres cantons, ont ensuite mené à l'arrestation de la mère de l'enfant.