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La mort des deux dauphins est due aux antibiotiques

L'utilisation d'antibiotiques aurait causé la mort des deux dauphins du parc de loisir Connyland, à Lipperswil (TG).

23 janv. 2012, 11:17
connyland

La mort de deux dauphins du parc de loisir Connyland, à Lipperswil (TG), a été causée par des dommages au cerveau après l'utilisation d'antibiotiques, a indiqué lundi le Ministère public thurgovien. Une enquête a été ouverte contre deux vétérinaires.

Les animaux sont décédés les 8 et 13 novembre 2011. Un empoisonnement est exclu par le rapport d'autopsie. L'enquête devra déterminer si les vétérinaires qui ont prescrit ces antibiotiques se sont rendus coupables d'actes punissables pénalement.

Le Ministère public a aussi pu identifier la personne qui avait envoyé des menaces contre le parc de loisir. Il s'agit d'une femme de 28 ans qui n'a aucun lien avec Connyland ou des organisations de protection des animaux. Une enquête a été ouverte contre elle.

Plainte en 2010 déjà

Des organisations de protection des animaux avaient déjà déposé plainte contre le parc de loisir Connyland en 2010. OceanCare et la Fondation pour l'animal dans le droit avaient dénoncé les mauvais traitements infligés aux dauphins du parc de loisir.

Les deux organisations se basaient sur des déclarations de deux «entraîneurs» du delphinarium. Le procureur en charge du dossier avait classé la plainte en novembre 2011.

Ce même procureur a été dessaisi de l'enquête sur les menaces anonymes contre Connyland. Il préside en effet un club de handball sponsorisé par le parc de loisir. Le magistrat a été fortement critiqué pour ne pas s'être dessaisi lui-même des deux dossiers.

Motion au National

La mort des deux dauphins a aussi provoqué des remous au niveau fédéral. La conseillère nationale Brigitta Gadient (PBD/GR) a déposé une motion demandant l'interdiction avec effet immédiat d'importer des baleines et des dauphins.

Le Conseil fédéral a refusé la motion, mais il a déclaré être prêt à un tour de vis si nécessaire. Le gouvernement a rappelé dans sa réponse qu'il a déjà durci en 2008 les conditions pour détenir des animaux sauvages particulièrement difficiles à soigner et à garder.

Une interdiction générale d'importer n'est pas nécessaire, estime le Conseil fédéral. Le commerce de cétacés est déjà sévèrement réglementé et contrôlé par la convention internationale sur les espèces menacées d'extinction.



 

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