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«La P-26 n’était pas une armée»

Selon l’historien Titus Meier, le groupe contesté était conforme à la Constitution. La gauche aurait instrumentalisé le débat.

18 juil. 2018, 00:01
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«En cas de crise, les forces visibles et invisibles de notre défense nationale doivent contribuer à donner à notre pays ses meilleures chances de survie.» C’est ainsi que le chef de l’état-major général Eugen Lüthy accueillait les membres de la P-26, une organisation de résistance suisse à une possible occupation par une force étrangère. En 1990, les révélations sur ce projet avaient déclenché une onde de choc. L’historien et député PLR au Grand Conseil argovien Titus Meier démonte, aujourd’hui, la thèse de l’«armée secrète privée» qui a longtemps prévalu. Son ouvrage, «Préparatifs à la résistance en cas d’occupation, la Suisse pendant la guerre froide», paraît aujourd’hui en allemand, aux éditions NZZ Libro. L’historien y démontre que la P-26 n’avait rien de l’armée illégale décriée en 1990. Ses explications.

Selon vous, les conclusions de la commission d’enquête parlementaire (CEP) de 1990, qui ont dénoncé le projet P-26, ont été exagérées,...

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