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La perpétuité est requise contre le double meurtrier de Pfäffikon

Accusé d'avoir tué son épouse et la responsable des services sociaux à Pfäffikon (ZH) en août 2011, un Kosovar de 52 ans encourt la prison à vie.

12 avr. 2013, 15:53
Le Ministère public a requis la prison à vie pour assassinats contre l'homme accusé d'avoir tué son épouse et la responsable des services sociaux de Pfäffikon (ZH) en août 2011. La défense a plaidé le meurtre.

 Le Ministère public a requis la prison à vie pour assassinats contre l'homme accusé d'avoir tué son épouse et la responsable des services sociaux de Pfäffikon (ZH) en août 2011. La défense a plaidé le meurtre. Le jugement sera rendu le 19 avril.

"Je suis vraiment désolé", a déclaré le prévenu, un Kosovar de 60 ans. Par l'intermédiaire de leur avocat, les six enfants de l'accusé ont demandé que leur père soit emprisonné à vie. Au moment des faits, ils avaient entre 19 et 30 ans.

Avant l'audience, le père n'avait jamais présenté d'excuses à ses enfants. Il n'a jamais montré de remords. Il a au contraire accusé ses enfants d'être responsable de la mort de leur mère pour n'avoir pas tenté de la convaincre de rester avec son mari, a encore indiqué l'avocat.

Responsable de ses actes

Pour le Ministère public, les rapports psychiatriques montrent que le prévenu est totalement responsable de ses actes. Il a planifié les deux assassinats qu'il a commis de sang-froid et avec détermination.

Pour la défense, il s'agit de meurtres et non d'assassinats. Le "répertoire" du prévenu pour résoudre les problèmes est très restreint. Chez lui, c'est blanc ou noir, il n'y a pas de zone grise, a expliqué l'avocat.

En pleine rue

Les faits remontent au 15 août 2011. L'homme a tiré sur son épouse vers midi, en pleine rue à Pfäffikon. La femme âgée de 52 ans, originaire du Kosovo elle aussi, est décédée malgré des tentatives de réanimation.

L'homme s'est ensuite dirigé vers la maison communale, à 150 mètres de là. Il a tiré sur la responsable des services sociaux de la ville, une Suissesse de 48 ans. Elle est décédée quelques heures plus tard. Elle laisse un compagnon et deux enfants adultes.

Le prévenu était connu des services de police. Le 11 juillet 2011, les forces de l'ordre avaient dû intervenir à son domicile pour violence domestique. Le Kosovar s'était alors vu signifier une interdiction d'approcher et de contacter les membres de sa famille.

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