Rachel richterich
Détournement de fonds, blanchiment d’argent, corruption, évasion fiscale. Mais aussi financement du terrorisme et trafic de drogue. Les mots sont forts, au lendemain de ce qui semble être la plus importante fuite de documents de l’histoire, dévoilée dimanche par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
Baptisés Panama Papers – en référence à la société Mossack Fonseca d’où ils proviennent et qui est basée dans ce petit état d’Amérique centrale (voir ci-contre) – ces fichiers ont révélé que 140 personnalités politiques, des célébrités du monde des sports et de la musique et milliardaires ont eu recours à des sociétés offshore, sises dans des paradis fiscaux.
Et ce par le biais d’intermédiaires – avocats et banques –, dont une bonne partie se trouve sur sol helvétique: 1200 sur les 14 000 listées, hissant le pays dans le trio de tête derrière Hong Kong et la Grande-Bretagne. Parmi les établissements...