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La politique d’asile suisse examinée de l’intérieur

Un chercheur s’est intéressé aux professionnels du secteur des migrations.

03 sept. 2017, 23:18
/ Màj. le 04 sept. 2017 à 00:01
ZUM PROGRAMMPUNKT HOEHERE KOSTENBETEILIGUNG DES BUNDES IM ASYLBEREICH IN DER SONDERSESSION DES NATIONALRATS VOM 2. - 4. MAI 2017, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG - Ein Fluechtling wartet auf seine Abfertigung bei der Grenzkontrolle am Zoll des Bahnhofs Chiasso aufgenommen am Samstag, 20. Juni 2015. In den vergangenen Tagen sind ueberdurchschnittlich viele Asylsuchende in die Schweiz gelangt. Im Empfangs- und Verfahrenszentrum Chiasso kam es deswegen zu Engpaessen. (KEYSTONE/Ti-Press/Pablo Gianinazzi) SCHWEIZ SONDERSESSION 2017

Appréhender la politique d’asile par le bas, en examinant le travail sur le terrain: c’est l’objectif que s’est fixé Jonathan Miaz dans sa thèse de doctorat défendue ce printemps à l’Université de Lausanne. Le chercheur en science politique a pu se rendre dans un centre d’enregistrement et de procédure ainsi que dans les bureaux du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). Il a observé le quotidien des collaborateurs qui examinent les demandes d’asile, interrogeant une soixantaine d’entre eux. Il a aussi passé du temps dans plusieurs associations de défense des migrants, et a discuté avec les juristes qui font recours contre les décisions du SEM auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF).

Sur quoi se basent les employés du SEM pour accorder ou refuser l’asile?

Jonathan Miaz: L’un des éléments principaux est le récit du requérant lors des auditions. Chaque agent a son propre style, mais tous suivent grosso modo le même...

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