La population voit d’un bien meilleur œil l’usage des drones par la police ou l’armée que leur utilisation à des fins commerciales ou récréatives. Un sondage de l’Université de Neuchâtel révèle des résultats plutôt mitigés.
Rien qu’en Suisse, on estime à environ 22 000 le nombre de drones à usage public ou privé. La prolifération de ces engins volants offre des possibilités accrues de surveillance, suscitant des questions allant du devenir de la sphère privée jusqu’au risque de terrorisme, a indiqué mardi l’Unine.
«C’est la première fois au niveau mondial qu’une enquête s’intéresse à l’acceptabilité sociale des drones», souligne Francisco Klauser, professeur à l’Institut de géographie. «La donne est claire: pour 87% des gens interrogés, les drones sont perçus comme des caméras de surveillance mobiles». Une même majorité revendique le droit d’être informé lorsqu’on est observé.
Oui à la police, non aux privés
De cette enquête ressort une...