Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La presse doit-elle taire le suicide?

En Suisse, trois personnes mettent quotidiennement fin à leurs jours. Et les médias n'en parlent que très peu... par souci déontologique. Explications.

27 sept. 2012, 00:01
data_art_6415657.jpg

rhaener@lacote.ch

Avec près de trois suicides par jour (1105 cas en 2009 - derniers chiffres disponibles), la Suisse tient un véritable problème de santé publique. Et à en croire l'association Stop Suicide, reconnue d'utilité publique, la presse et les médias ont aussi leur rôle à jouer dans ce phénomène tenace quoique globalement stable au niveau des statistiques. De fait, à l'heure actuelle, le Conseil suisse de la presse, via son code de déontologie auquel est astreint chaque journaliste, demande de ne relayer les cas de suicide que sous certaines conditions et avec prudence. La raison est simple: parler du suicide dans un média pourrait inciter une personne instable à passer à l'acte.

Hier, Stop Suicide présentait à Lausanne un rapport de travail sur six mois d'observation de publication d'articles relatifs au phénomène dans la presse. L'occasion de faire le point avec Irina Inostroza, chargée de projet médias.

On a vu,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias