De justesse, par 17 voix contre 16, le Conseil des Etats a préféré «charger le Conseil fédéral de tout mettre en œuvre» pour que les cigarettes produites en Suisses puissent continuer d’être exportées hors de l’UE. C’est-à-dire surtout en Asie et au Moyen-Orient. Le Conseil fédéral garde ainsi une marge de manœuvre dans la négociation. Une victoire pour Laurent Favre, pour qui Bruxelles n’avait pas à dicter à la Suisse sa politique d’exportation.
Ce sont environ 5000 emplois en Suisse qui sont ainsi préservés, notamment sur le site de Philip Morris à Neuchâtel, sans parler des retombées fiscales de cette activité.