Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La propriété immobilière, un rêve pour 90% des Suisses

La demande la plus forte est celle observée dans la tranche des 20-29 ans. Mais le souhait d’acquérir son propre logement ne sera pas exaucé pour tout le monde.

30 juin 2021, 13:23
Achat ou location, le critère principal lors de la recherche d'un logement reste sa situation géographique. (illustration)

Bien que majoritairement locataires, près de 90% des Suisses aspirent à vivre entre leurs propres murs. Pour la plupart d’entre eux, ce rêve ne se réalisera toutefois pas, en raison des obstacles que représentent l’apport en fonds propres et l’inflation face à la hausse des prix dans l’immobilier. La demande la plus forte est celle observée dans la tranche des 20-29 ans.

«Mais ce rêve de propriété est largement compromis pour un grand nombre d’entre eux, à cause d’une flambée des prix: le calcul de la capacité financière, majoré d’un taux d’intérêt de 5%, dépasse souvent leurs possibilités», indique Jan Hinrichs, directeur exécutif de FinanceScout24, qui voit dans l’apport de 20% de fonds propres et l’inflation des «obstacles insurmontables» pour les aspirants propriétaires.

 

 

Depuis 2017, les grands espaces – plus de 90 mètres carrés – sont de plus en plus prisés, avec un pic de la demande en avril 2021, où le nombre d’intéressés par objet a carrément triplé, signalent les auteurs de l’étude.

Cette poussée de la demande est également observée dans la location. «Depuis mai 2019, les demandes de logement ont doublé en l’espace de 12 mois, avec une nette augmentation en janvier 2021», un phénomène que Scout24 attribue notamment à une volonté de se réinstaller après la crise pandémique et dont témoigne également la fréquentation en hausse de sa plateforme d’annonces immobilières Immoscout24.

Achat ou location, le critère principal lors de la recherche d’un logement reste sa situation géographique. «Même si le télétravail gagne du terrain, la proximité avec le lieu d’activité reste un point crucial», assurent les auteurs de l’étude, tout en relevant l’intérêt croissant pour les biens avec balcon (+1,4 million de demandes) comme un possible effet de la pandémie.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias