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«La rapidité au détriment de la qualité et de l’équité»

Le Secrétariat d’Etat aux migrations tire un bilan positif des procédures d’asile accélérées, mais l’Organisation d’aide aux réfugiés appelle à des corrections ciblées.

07 févr. 2020, 00:01
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Il y a un an, les procédures d’asile accélérées entraient en vigueur, émanation de la réforme concoctée par la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga. L’heure du bilan est arrivée, bilan que le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a qualifié, hier, de «positif». Le taux de recours au Tribunal administratif fédéral (34,9% en 2019) a, cependant, dépassé la barre des 30% pour la première fois depuis 2011, selon les chiffres du SEM. Entretien avec Beat von Wattenwyl, responsable protection à l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (Osar).

Les procédures sont bouclées en 50 jours en moyenne, et seuls 20% des cas passent en procédure étendue. Quand leur dossier est traité rapidement, les requérants d’asile évitent d’attendre des années avant de connaître leur sort… N’est-ce pas une bonne chose?

Le problème, c’est que le SEM se concentre sur un aspect: boucler les procédures le plus vite possible. Il est sous pression politique....

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