C’est un projet très attendu qu’est venue présenter, hier, la conseillère fédérale Doris Leuthard, trois mois après la votation populaire sur l’initiative «No Billag». Evolution technologique oblige, la nouvelle loi sur les médias électroniques est appelée à succéder à la loi fédérale sur la radio et la télévision. Les réactions sont à la mesure de l’attente: la plupart des partis et des milieux affichent leur déception face au projet.
L’un des principaux changements est la mise en place d’une Commission des médias électroniques, indépendante de l’administration. Nommée par le Conseil fédéral, c’est à elle qu’il reviendra d’octroyer des concessions, d’en vérifier le respect et d’assurer une surveillance générale. Elle sera chargée de faire écran entre les médias et le monde de la politique.
La presse grande absente
Pour ce qui est de la SSR, sa part de la redevance sera plafonnée à 1,2 milliard de francs par an. Ses...