Des applaudissements nourris ont retenti hier, dans les travées du Conseil national, après l’intervention de Didier Burkhalter sur l’aide au développement. Non pas que sa position ait fait l’unanimité, mais c’était la dernière fois qu’il prenait la parole dans l’hémicycle. Lors de la prochaine session, c’est Ignazio Cassis qui défendra les dossiers du Département des affaires étrangères.
Pour son dernier tour de piste, le ministre démissionnaire a évité un camouflet. Le plénum a repoussé par 101 voix contre 86 et six abstentions une motion qui remettait en cause les objectifs de l’aide au développement.
Déposée par la commission des finances, la motion avait l’appui de l’UDC et de la majorité du groupe PLR. Elle proposait de déterminer à l’avenir les montants de l’aide publique au développement en fonction de la situation des finances fédérales et de renoncer à l’objectif d’un pourcentage du Revenu national brut (RNB).