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La solidarité primera en cas de cuite

Après la loi sur l’alcool mercredi, le National renonce à légiférer sur le coma éthylique. Les prestations médicales seront toujours prises en charge par l’assurance maladie.

17 déc. 2015, 23:31 / Màj. le 18 déc. 2015 à 00:01
Un barman sert de l'alcool au bar ABC de la discotheque le D! Club durant la nuit de vendredi 14 au samedi 15 novembre 2014 a Lausanne. La Ville de Lausanne a recemment essuie un revers concernant son concept pour securiser les nuits lausannoises, selon le Tribunal cantonal, les agents de securite privee ne peuvent pas faire des fouilles sur un certain perimetre a l'entree des clubs lausannois. La Ville de Lausanne propose une batterie de mesures pour prevenir incivilites et alcoolisations massives les soirs de fin de semaine. Parmi ces mesures, la creation d'une nouvelle unite de prevention des incivilites, courant 2015. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SUISSE D! CLUB SECURITE VIE NOCTURNE

Les jours se suivent et se ressemblent sous la Coupole fédérale. Après avoir enterré la révision de la loi sur l’alcool, le Conseil national a fait de même, hier, avec le projet de loi qui cherchait à responsabiliser les jeunes buveurs. Contrairement aux vœux de l’UDC, les soins d’urgence dus à un coma éthylique continueront à être remboursés. La majorité n’a pas voulu ouvrir la boîte de Pandore en remplaçant le principe de solidarité qui est à la base de l’assurance maladie par un système causal.

«D’autres comportements pourraient être concernés», souligne le socialiste fribourgeois Jean-François Steiert. «Qu’adviendrait-il des fumeurs dont l’addiction entraîne un cancer du poumon, des sportifs à outrance qui se déchirent les ligaments, des obèses qui se permettent une portion de double crème ou des personnes qui s’abîment la santé en ne dormant pas suffisamment?»

Une initiative parlementaire de l’ancien conseiller national Toni Bortoluzzi (UDC, ZH),...

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