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La stricte protection du loup vacille

Le loup pourrait être déchu de sa stricte protection dans de rares cas. Les Chambres fédérales étudient cette possibilité.

28 févr. 2013, 16:34
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Il faut pouvoir agir contre le loup si la situation l'exige. C'est en tout cas une des possibilités étudiées à Berne. La Suisse pourrait déroger, dans des cas dûment motivés, à la stricte protection du loup sans dénoncer la Convention de Berne.

Cela lui permettrait aussi réguler les effectifs de cet animal. Le Conseil fédéral veut discuter avec le Parlement de la marche à suivre.

Le loup est placé sur la liste des animaux "strictement protégés". Sous pression des Chambres fédérales, le gouvernement a demandé de pouvoir modifier la Convention de Berne afin de formuler des réserves. Le comité permanent a rejeté en novembre cette proposition, estimant que le traité offre déjà suffisamment de possibilités de résoudre les conflits.

Des exceptions déjà possibles

Des dérogations sont en effet possibles s'il n'existe pas d'autre solution satisfaisante et pour autant qu'elles ne nuisent pas à la survie de la population de loups. Il faut alors faire valoir, par exemple, un intérêt pour la protection de la flore et de la faune, ou pour la santé et la sécurité publique. La prévention de dommages importants au bétail est aussi citée.

La Suisse a demandé des précisions, indique jeudi le Conseil fédéral dans sa réponse à une interpellation de Jean-René Fournier (PDC/VS). Le secrétariat de la convention de Berne a fourni ces explications dans un courrier aux autorités suisses, pour l'heure tenu secret.

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