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La Suisse au Conseil de l’Arctique

Berne mise sur la diplomatie scientifique en faisant son entrée dans le club très privé du pôle Nord. Elle y aura un rôle d’observateur.

17 mai 2017, 22:53
/ Màj. le 18 mai 2017 à 00:01
** ARCHIV ** Ein Eisbaer laeuft  am 10. Juli 2008 ueber Eisschollen in der Baffin Bay, Kanada. Der Klimawandel wirkt sich in der Arktis immer dramatischer aus. Wie aus dem dritten Arktisbericht von 46 Wissenschaftlern aus zehn Laendern hervorgeht, liegen die Temperaturen zurzeit um fuenf Grad ueber dem Normalwert und damit so hoch wie nie zuvor im Herbst. 2007 war demnach das waermste Jahr seit Beginn der Aufzeichnungen in der Region. Die Schmelze der Eisberge erreichte im vergangenen Jahr einen Rekordwert. (AP Photo/The Canadian Press, Jonathan Hayward) ** FILE **  A polar bear walks along the ice flow in Baffin Bay above the Arctic circle as seen from the Canadian Coast Guard icebreaker Louis S. St-Laurent, Thursday, July 10, 2008. The Louis is on its annual voyage through Canada's Arctic that includes patrols through the Northwest Passage. (KEYSTONE/AP Photo/The Canadian Press, Jonathan Hayward) USA Klima Arktis

Après quatre ans d’attente, la Suisse a été admise, jeudi dernier, au club très prisé du pôle Nord. Elle a obtenu le statut d’observateur au sein du Conseil de l’Arctique, avec l’assentiment des huit Etats membres (les Etats-Unis, la Russie, le Canada, la Norvège, le Danemark, l’Islande, la Suède et la Finlande).

«Cette élection démontre l’excellence scientifique de notre pays, mais aussi sa réputation de neutralité», se félicite Stefan Flückiger. L’ambassadeur représentera la Suisse au sein de ce forum qui réunit les huit Etats de l’Arctique ainsi que des responsables des peuples autochtones. Mais quel intérêt pour les Helvètes de s’engager dans cette diplomatie polaire? «Nos régions alpines partagent les mêmes problèmes que l’Arctique, avec des glaciers qui fondent à vue d’œil. Nous sommes une ‘nation Arctique verticale’. La différence, c’est que le pergélisol (sol constamment gelé) n’est pas sous nos pieds mais au-dessus de nos têtes», souligne...

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