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La Suisse championne de l’innovation est-elle un colosse aux pieds d’argile?

La bonne santé de l’activité de la recherche et du développement est relativisée.

27 janv. 2016, 23:10 / Màj. le 28 janv. 2016 à 00:01
Ein humanoider Roboter der Firma "Next Age" arbeitet mit Pralines, in einem Atelier am Standort Biel des neueroeffneten Innovationsparks "Switzerland Innovation", am Montag, 18. Januar 2016, in Biel. Der heute offiziell eroeffnete Innovationspark ist als Netzwerk organisiert und auf fuenf Standorte verteilt: Duebendorf ZH, Allschwil BL, Villigen AG, Lausanne und Biel. An diesen Standorten sollen etablierte Firmen aus dem In- und Ausland mit ihren Forschungs- und Entwicklungseinheiten angesiedelt werden. (KEYSTONE/Lukas Lehmann) SCHWEIZ SWISS INNOVATIONSPARK STANDORT BIEL

Le nombre d’entreprises actives dans la recherche et le développement décline. C’est ce que révèle une étude zurichoise qui relativise la position de la Suisse comme championne de l’innovation. Très bien notée par les organismes internationaux, la capacité d’innovation helvétique est mise en question dans le dernier numéro de «La vie économique», la revue du secrétariat d’Etat à l’économie.

Les auteurs de l’étude, issus du KOF (centre de recherches conjoncturelles de l’EPFZ), pointent notamment le coût des opérations de recherche et développement et la difficulté de recruter du personnel qualifié.

Fonds propres affectés

En part de chiffre d’affaires, les dépenses en recherche et développement demeurent à un niveau élevé. Mais les analystes du KOF craignent toutefois que le désamour des entreprises pour la recherche ne péjore, à terme, la santé de l’économie.

Les chercheurs notent en particulier que la crise financière, dès 2008, a durablement affecté les fonds propres des...

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