La Suisse tarde à réagir face à la déferlante des matches truqués (foot, mais aussi handball, tennis), liés aux paris manipulés. Aucun pays n'est épargné mais le droit suisse ne permet toujours pas de sanctionner les joueurs qui se laissent acheter. Et il n'y a pas d'autorité de régulation des paris capable de s'attaquer aux organisations mafieuses qui inondent le marché du pari en ligne.
"La Suisse ne doit pas devenir un îlot de non-droit pour les activités qui gangrènent le sport" , estime Pierre Cornu, spécialiste de ces questions au Centre international d'étude du sport (CIES), à Neuchâtel. Conviction partagée par deux autres Neuchâtelois qui sont intervenus à Berne: Alain Ribaux au Conseil national pour que le droit suisse incrimine la "fraude sportive" et Didier Berberat au Conseil des Etats pour pousser le gouvernement à agir.
Pas de calendrier
En réponse à ce dernier, le ministre des Sports, Ueli...