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La Suisse étend les sanctions contre le Venezuela et l’Iran

Le Conseil fédéral a sanctionné mardi 11 fonctionnaires vénézuéliens qui ont violé les droits de l’homme lors d’actions contre l’opposition au gouvernement. Des sanctions contre 8 Iraniens ont aussi été prises.

07 juil. 2020, 16:43
Les mesures entrent en vigueur à 18 heures ce mardi. (Archives)

Dans le sillage de l’Union européenne, la Suisse institue des sanctions contre onze hauts responsables politiques et militaires du Venezuela. Ces personnalités sont notamment interdites d’entrée et de transit sur le territoire helvétique. Leurs éventuels comptes bancaires en Suisse sont gelés. Dans la foulée, Berne a aussi étendu les sanctions contre l’Iran.

Les mesures entrent en vigueur mardi à 18h00, a indiqué le Secrétariat d’Etat à l’économie. Celles concernant l’Iran touchent huit personnes et une entreprise supplémentaires.

Le Conseil fédéral a édicté des sanctions contre le Venezuela en 2018, motivant sa décision par la violation des droits humains et l’érosion des institutions démocratiques dans le pays.

Actions contre l’opposition

Reprenant une décision de l’UE la semaine dernière, la Suisse élargit ces sanctions à onze personnes supplémentaires. Ces onze responsables vénézuéliens sont impliqués dans des actions contre l’opposition au gouvernement de Nicolas Maduro. La liste de l’UE fait désormais état de 36 noms.

Plus de 1320 personnes ont été tuées de janvier à mai au Venezuela dans des opérations sécuritaires, selon un chiffre compilé par l’ONU. Les élections pour renouveler le Parlement, seule institution du pays actuellement contrôlée par l’opposition, auront lieu le 6 décembre. L’opposition a déjà annoncé qu’elle n’y participerait pas.

Le dirigeant de l’opposition Juan Guaido, brandissant sa qualité de président du Parlement, s’était proclamé le 23 janvier 2019 président par intérim. Il est reconnu comme tel par une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis.

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