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La Suisse montrée du doigt

03 janv. 2012, 00:01

L'"Egmont Group", une instance qui rassemble 127 cellules de renseignements sur le blanchiment d'argent, menace de suspendre la Suisse. Il l'accuse de s'opposer trop souvent à l'échange d'informations sur des soupçons de transferts financiers.

Selon le droit en vigueur et une longue pratique, le Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent n'a pas l'autorisation, dans le cadre de demandes d'entraide d'autorités partenaires étrangères, d'échanger des informations financières concrètes comme des numéros de compte, des informations sur des transferts d'argent ou des relevés de comptes, a expliqué la porte-parole de l'Office fédéral de la police. Selon le droit suisse, de telles informations relèvent du secret bancaire, respectivement du secret de fonction. Cette situation a des effets préjudiciables dans la lutte contre le blanchiment d'argent, aussi bien pour les personnes concernées que pour la Suisse. Par réciprocité, plusieurs instances étrangères ne livrent en effet pas d'informations non plus à l'organe suisse....

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