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La Suisse sera transie de froid ce week-end

MétéoSuisse annonce des températures en chute libre dès ce soir. Elles pourraient atteindre les -16 degrés en Engadine.

31 janv. 2012, 12:45
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La vague de froid gagne la Suisse et atteindra son pic en fin de semaine. La neige est venue saupoudrer le pays mardi et dès la fin de la soirée les températures deviendront négatives en plaine et pourraient chuter à -16 degrés en Engadine, selon MétéoSuisse.

Les flocons formaient mardi matin une couche de 5 centimètres à Genève, contre 3 centimètres – voire moins – ailleurs sur le Plateau en Suisse romande. Il est tombé de 4 à 18 centimètres sur le Tessin et un peu plus d'un centimètre à Berne ou Bâle ainsi que de 2 à 6 centimètres sur des stations de sports d'hiver.

Dès vendredi soir, l'air sera plus glacial. Jusqu'à dimanche, voire lundi, le mercure pourra indiquer entre -14 degrés et -22 en moyenne montagne, indique meteonews. La bise renforcera la sensation de froid: les températures ressenties seront comprises entre -15 et - 20 degrés sur le Plateau et entre -25 et -40 degrés par exemple sur les pistes de ski exposées au vent.

Les CFF en «alerte maximale»

Le vague de froid attendue en Suisse en fin de semaine est classée «alerte maximale» par les CFF. Cela signifie que 360 personnes supplémentaires seront mobilisées pour assurer la bonne marche du trafic ferroviaire.

Elles seront affectées au déblaiement des quais, à briser la glace s'étant formée dans des tunnels ou a dégripper des aiguillages à l'aide d'un chalumeau, a dit à l'ats Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. Ce froid ne contraint pas à reporter de gros chantiers de réfection de voies car ceux-ci ne sont pas programmés durant l'hiver.

Le matériel roulant et les infrastructures ferroviaires sont conçus pour résister à des températures très basses, jusqu'à -20 degrés. Le réseau compte plus de 10'000 aiguillages dont 6800 sont chauffés.

L'horaire cadencé permet de lutter contre les effets des chutes de neige ou le risque de formation de glace sur la caténaire. «Comme les trains passent souvent, cela réduit fortement le risque», précise M. Revaz.

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