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La Suisse tire un bilan positif de sa participation au sommet de l'OTAN

La Suisse a pris la parole lundi au sommet de l'OTAN de Chicago en tant que membre du Partenariat pour la Paix (PPP). Didier Burkhalter y a clairement la volonté de la Suisse de se montrer solidaire dans la recherche de solutions aux problèmes du monde.

22 mai 2012, 08:17
Les dirigeants des pays de l'Otan ont notamment traité la question du bouclier antimissile pour l'Europe.

Le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a notamment souligné que l'engagement en Afghanistan sera intensifié et que la Suisse continuera à soutenir les troupes de la Kfor au Kosovo. En Afrique du nord, elle s'engage pour la démocratie et les droits de l'homme.

Le conseiller fédéral a en outre plaidé pour une collaboration renforcée face aux nouvelles menaces telles que la criminalité cybernétique. Il a aussi appelé les Etats à soutenir les règles de conduite pour les entreprises privées de sécurité définies dans le Document de Montreux en collaboration avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

L'intervention de M. Burkhalter a été bien accueillie, a estimé le porte-parole de DFAE Jean-Marc Crevoisier, relevant qu'en raison de l'agenda serré, il n'y avait guère eu de place pour des réactions plus explicites.

Le porte-parole a estimé que la participation de la Suisse à ce sommet était une très bonne opportunité pour nouer des contacts en vue de 2014, année ou la Suisse assurera la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Lors de la réunion regroupant les membres de l'OTAN et du PPP, Didier Burkhalter a d'ailleurs indiqué que la collaboration entre l'OSCE et l'OTAN serait une des priorités de la présidence suisse.

M. Crevoisier a écarté le risque de voir la Suisse se lier de manière trop étroite avec l'Alliance atlantique. "La Suisse doit saisir les occasions d'entretenir ses contacts avec l'étranger. Il aurait été faux de ne pas accepter une telle invitation", a-t-il déclaré.

"Mais évidemment, nous suivons notre propre chemin, qui n'est pas celui de l'OTAN", assure-t-il. Cette rencontre a cependant permis de renforcer le partenariat avec de nombreux Etats qui sont importants pour la Suisse en matière de sécurité.

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