La réforme entraîne une hausse de la quote-part suisse de 3,459 à 5,771 milliards de droits de tirages spéciaux. Ces prestations financières seront fournies par la Banque nationale (BNS), la Confédération ne devant offrir aucune garantie. Les créances ouvertes seront rémunérées à la BNS par le FMI aux conditions du marché.
En comparaison mondiale, la contribution helvétique baissera. La Suisse passera de 17e place (1,45% des quotes-parts) à la 19e (1,21%). Approuvée par le FMI en décembre 2010, la réforme vise à augmenter les ressources ordinaires du Fonds.
Côté institutionnel, les pays émergents ou en développement seront mieux représentés, avec deux des 24 sièges d'administrateurs gagnés sur les pays industriels européens. L'approbation de cette réforme permet à la Suisse d'exercer ses droits de vote au sein du FMI.