Jusqu’au milieu de la semaine passée, la présidence du PLR semblait au clair: il fallait désigner deux candidats pour l’élection à la succession de Didier Burkhalter au Conseil fédéral. Trois vice-présidents (sur cinq) prônaient cette stratégie, tandis que la présidente Petra Gössi, certes plus neutre, avait déclaré «s’attendre à un ticket à deux noms», qui correspond davantage aux usages.
On l’a constaté vendredi dernier, à Neuchâtel, c’est le contraire qui s’est produit. Le groupe parlementaire libéral-radical a validé les trois candidats en lice, soit Ignazio Cassis (TI), Isabelle Moret (VD) et Pierre Maudet (GE). Et la présidence a majoritairement plaidé pour ce trio. Tout à coup.
Ce changement d’avis ne manque pas d’étonner au sein des autres formations politiques. «La présidence du PLR n’est pas très lisible», ricane-t-on dans les rangs socialistes.
«Les chefs libéraux-radicaux ont été dépassés par la tournure des événements», assène-t-on côté PDC. «Ils n’ont pas vu...