Une simple part de tarte peut être saupoudrée d'un peu de mystère fiscal dont le consommateur ne sent pourtant guère le goût, ni le prix. Choisie au buffet et croquée au déjeuner après une nuit à l'hôtel, elle est frappée d'une TVA de 3,8 pour cent. Glissée sur un carton et engloutie à la va-vite à côté d'un quelconque point chaud, elle donne dans le light avec un taux de 2,5 pour cent. Mais servie en dessert et dégustée après un plat du jour, la calorie financière grimpe à 8 pour cent.
Une différence qui nourrit de quoi en faire un fromage, ou une initiative, quand on a pour métier de restaurer et quand on veut alimenter le débat.
" Nous disposerons de six semaines pour convaincre et il nous faudra rassembler 1,5 million de oui pour emporter la décision. Dans cette campagne, nos 20 000 membres seront autant de...