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La voiture qui épie dans les parkings

A Genève, une voiture photographie les véhicules stationnés dans le but d’aider les contractuels. Toutefois, une question se pose, où vont les précieuses données ainsi récoltées?

20 févr. 2018, 00:01
La voiture pilote Scan Car de la Fondation des Parkings de Geneve circule entre des vehicules lors d'une conference de presse ce vendredi 14 octobre 2016 a Geneve. La Fondation des Parkings de Geneve va tester un systeme de Scan Car permettant le controle des droits de stationnement, grace a la lecture automatique des plaques d'immatriculation. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SCHWEIZ GENF ROBOTER PARKGEBUEHREN

A Genève, le contractuel a désormais une alliée redoutable: la Scan Car. Une petite voiture électrique, coiffée de caméras, qui sillonne les rues et photographie les plaques des véhicules garés. Celles-ci sont ensuite comparées à une base de données centralisant les différents droits de stationnement.

Une fois les clichés pris, que deviennent-ils? Si un droit de stationnement est confirmé, la donnée est directement effacée. Sinon, l’information est transmise à un agent de terrain, qui procède au contrôle. La suspicion est levée? La photographie est effacée dans l’heure.

En revanche, si le contrôle donne lieu à une amende, la donnée est conservée jusqu’à l’acquittement de cette dernière par l’automobiliste. A ce jour, la loi exige que la contravention soit remise sur le véhicule, ce qui, au regard des évolutions technologiques, pourrait bientôt changer.

De multiples fins

Des discussions sont d’ailleurs en cours au sein de l’administration, selon le porte-parole de l’Office...

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