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La voiture veut aussi sa part

12 déc. 2016, 23:38
/ Màj. le 13 déc. 2016 à 00:01
Une voiture de la Police Cantonale Vaudoise se faufile alors que des voitures circulent sur trois pistes dont la bande d'arret d'urgence, BAU, sur l' autoroute Geneve - Lausanne, A1, au niveau de la sortie Morges-Est sous les panneaux prevus a cet effet ce jeudi 23 octobre 2014 a Morges, Vaud. L'utilisation pour le trafic de la bande d'arret d'urgence sur l'A1 entre Morges (VD) et Ecublens est efficace, mais pourrait etre encore amelioree, selon une evaluation de l'EPFL. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) SCHWEIZ VERKEHR AUTOBAHN A1 PANNENSTREIFEN

Le Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (Forta) pointe enfin le bout de son museau. Après être resté tapi dans l’ombre de l’initiative «vache à lait», à laquelle il servait de contre-projet officieux (voir ci-après), il revient sur le devant de la scène.

Le 12 février prochain, les citoyens choisiront s’ils veulent ériger un fonds permanent dédié au développement, à l’entretien et à l’exploitation des routes nationales, soit les autoroutes et axes principaux.

Le trafic sur les routes nationales a doublé depuis 1990. Les embouteillages en font de même depuis 2008. Les agglomérations subissent une forte pression. Corollaire, les coûts d’exploitation et d’entretien suivent une évolution verticale. Et ce mouvement n’est pas près de s’inverser, si l’on croit les prévisions de la Confédération.

En parallèle, les recettes allouées à la route s’amenuisent. Les taxes sur l’essence rapportent de moins en moins. Deux raisons à cela: la surtaxe...

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