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Laurent Kurth élu au Conseil d'État neuchâtelois: les réactions

Laurent Kurth (PS) succède à Jean Studer au Conseil d'État neuchâtelois. Réactions de parts et d'autres.

15 oct. 2012, 11:57
Laurent Kurth se lancera-t-il dans la course à la succession Studer?

Par 21040 voix contre 8428, le socialiste Laurent Kurth a été élu ce dimanche au Conseil d’Etat neuchâtelois. Il l’a emporté par 71,4 % des suffrages face à son challenger Louis Dubois, candidat de l’Entente cantonale neuchâteloise.

Le taux de participation atteint 23,96 %.

Le nouveau conseiller d’Etat entrera en fonction en novembre ou en décembre, indique le président du Conseil d’Etat Philippe Gnaegi. Il succédera à Jean Studer, qui a mis un terme à son mandat fin juillet, suite à sa nomination à la présidence de la Banque nationale suisse.

Le nouveau Conseil d’Etat se réunira dans deux ou trois semaines pour procéder à la répartition des départements.

Conseiller communal à La Chaux-de-Fonds depuis huit ans, Laurent Kurth se présente comme un rassembleur. A 45 ans, il est connu pour sa manière pragmatique de gérer les dossiers. Certains le voient comme un technocrate, son parti le présente plutôt comme une personne modeste.

Laurent Kurth est en place pour six mois, soit jusqu’aux élections d’avril où il briguera un nouveau mandat.

Réactions

Laurent Kurth : « C’est une marque de confiance »

Elu au Conseil d’Etat neuchâtelois dimanche, par 71,4% des votants, le socialiste Laurent Kurth s’est dit totalement satisfait de son score, même s’il déplore le taux de participation très modeste, de 23,96%

 "Ce résultat est une marque de confiance. J'avais dit qu'avec plus de 70% je serais content. Cela me donne une légitimité pour proposer des réformes."

Aux observateurs qui le placent dans la position du nouvel homme fort d’un gouvernement affaibli, suite au départ de Jean Studer, au rejet du RER et au départ annoncé de Gisèle Ory, il répond par la modestie.

"Je ne tiens pas à m'imposer comme la personne forte du gouvernement. Les institutions suisses se prêtent d'ailleurs mal à cela. Il est nécessaire de fabriquer et de prendre ensemble les décisions, pour retrouver une cohésion cantonale."

Quant à l’image de technocrate dont l’affublent certains observateurs, il ne s’en émeut pas. "Je tiens à être vrai, sincère. Je ne vais pas changer de visage pour coller à ce que l'on attend de moi."

De son côté, le candidat perdant de l’Entente cantonale neuchâteloise, Louis Dubois, n’est pas mécontent de son résultat.

"Les grands spécialistes de la politique disaient que j'allais me casser les dents. A l'arrivée, j'estime que mon score est tout à fait correct, pour dire que je suis nettement moins connu que Laurent Kurth."

Certaines personnes ont tenté de le décourager de se présenter face au grand favori socialiste. Le coût de cette élection dépasse les 200 000 francs. « J’étais le premier candidat officiellement inscrit sur les listes, je n’ai pas à rougir. Et puis, celui qui coûte, c’est Jean Studer, qui a quitté son poste en cours de mandat. »

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