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Le budget de l'armée va passer sous les 5 milliards, une réforme s'impose

Le programme d'économies du Conseil fédéral va affecter le budget de l'armée. Selon Ueli Maurer, il pourrait passer sous la barre des 5 milliards. Sur le long terme, cette baisse de moyens financiers imposerait une réforme complète de l'institution.

06 juil. 2015, 15:41
Ueli Maurer estime que son budget devrait se situer aux environs de 4,5 milliards de francs.

Avec le nouveau programme d'économie du Conseil fédéral, le budget de l'armée suisse passera sous la barre des cinq milliards, un montant accordé dans le passé par le Gouvernement et le Parlement. Mais cette coupe obligerait une nouvelle réforme de l'armée, selon le chef de la défense, Ueli Maurer.

Jusqu'ici le gouvernement n'a que décidé d'un plan d'économie, mais ne s'est pas encore entendu sur la répartition de l'effort. Dans une interview à la Basler Zeitung lundi, Ueli Maurer ne divulgue pas non plus de chiffres. "On peut dire, que selon ce processus, le budget de l'armée va clairement se situer en dessous des 5 milliards", explique néanmoins le chef du département fédéral de la défense.

Le Parlement devra ensuite statuer sur ce plan d'épargne. Il faudra encore au moins un an, avant que "nous sachions combien d'argent nous aurons à disposition". Toutefois dans un précédent débat à la mi-juin sur la réforme de l'armée, Ueli Maurer avait articulé des chiffres qui avoisinaient "4,5 plutôt que 5 milliards".

Et ce, même si le Parlement a fixé le plafond des dépenses de l'armée à cinq milliards par le passé et qu'il a confirmé de manière répétée ce montant.

Cependant si la manne habituelle était abaissée, l'armée devrait aussi revoir son organisation. "Si nous économisons à court terme sur le dos de l'armée, il doit être clair, que nous aurons de toute façon besoin à long terme des cinq milliards promis. Sinon, il faudra repenser l'armée dans sa totalité", précise-t-il.

Lors de la session d'été, la dernière réforme de l'armée a échoué au Conseil national. Le dossier est retourné au Conseil des Etats. Même si le Parlement s'accorde, l'application de cette réforme est repoussée à début 2018 contre 2017 prévu initialement, comme il a été indiqué depuis.

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