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Le canton de Zurich supprime l'aide sociale accordée aux étrangers admis provisoirement, les permis F

Zurich serre la vis en matière de soutien aux réfugiés. Le canton a décidé, ce lundi, de ne plus accorder une aide sociale complète aux étrangers provisoirement admis en Suisse, titulaires d'un permis F. Ils devront se contenter d'une assistance, soit 360 francs mois au lieu de 900.

03 avr. 2017, 15:11
Les réfugiés verront leur aide réduite de 900 à 360 francs par mois.

Les étrangers admis provisoirement (permis F) ne pourront plus bénéficier de l'aide sociale dans le canton de Zurich, mais seulement d'une assistance. Cette révision de la loi sur l'aide sociale demandée par l'UDC a été adoptée lundi par le parlement zurichois. La gauche s'y est opposée.

En accordant uniquement une assistance aux réfugiés admis provisoirement, le parlement rétablit une situation qui a prévalu jusqu'en 2011. Les personnes au bénéfice d'un permis F ne sont donc financièrement plus placées sur pied d'égalité avec les réfugiés dont la demande d'asile a été acceptée.

Initiative parlementaire de l'UDC

Le parlement a adopté la révision de la loi par 109 voix contre 60 et 4 abstentions. L'UDC avait demandé une telle modification par voie d'initiative parlementaire. Les Verts, le PS et la Liste alternative se sont opposés à cette modification de la loi.

Environ 5300 personnes sont au bénéfice d'un permis F dans le canton de Zurich. Elles ne recevront désormais plus que 360 francs par mois. Un réfugié dont la demande d'asile a été acceptée reçoit environ 900 francs par mois de l'aide sociale.

Les étrangers au bénéfice d'un permis sont des personnes qui font l'objet d'une décision de renvoi de Suisse. Elles ne peuvent toutefois pas être renvoyées en raison de la situation dans leur pays d'origine. Beaucoup restent de nombreuses années en Suisse.

Economie de 30 millions de francs

Avec la modification de la loi sur l'aide sociale adoptée jeudi par le parlement, le canton de Zurich va économiser 30 millions de francs par année. La conséquence est que les communes ne recevront presque plus d'argent pour financer des mesures d'intégration.

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