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Le casse-tête du retour des terroristes

Selon l’expert Jean-Paul Rouiller, Berne doit décider du sort réservé aux voyageurs suisses du djihad.

14 févr. 2019, 00:01
A fighter of the Christian Syriac militia that battles Islamic State militants under the banner of the U.S.-backed Syrian Democratic Forces, burns an IS flag on the front line on the western side of Raqqa, northeast Syria, Monday, July 17, 2017. U.S.-backed Syrian fighters fought Islamic State militants in the heart of Raqqa, the extremists' self-styled capital, as scores of civilians fled areas controlled by the group. (AP Photo/Hussein Malla) Syria

Depuis samedi, les Forces démocratiques syriennes, soutenues par la coalition internationale emmenée par Washington, ont lancé une vaste offensive. Leur but: s’emparer de la dernière poche du groupe Etat islamique dans l’est de la Syrie. La fin proche du «califat» relance la question du devenir des voyageurs du djihad suisses avec toujours plus d’acuité. Sont-ils morts? Ou prisonniers? Combien seront-ils à rentrer? Jean-Paul Rouiller, directeur du Centre d’analyse du terrorisme (GCTAT), à Genève, dresse un état des lieux.

Dans quelle mesure la fin du groupe Etat islamique aura-t-elle des conséquences sur les retours des voyageurs du djihad en Suisse?

Il y en aura de toute manière. Selon les chiffres du Service de renseignement de la Confédération (SRC), il y a plusieurs dizaines de voyageurs du djihad partis de Suisse et considérés comme manquants. Certains sont probablement morts, tandis que d’autres pourraient réapparaître. On sait aussi qu’il y a des...

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