Avec un gouvernement à gauche et un parlement à droite, le canton va vivre une législature inédite et potentiellement conflictuelle. Des sujets comme la fiscalité ou les assurances sociales semblent se dessiner comme des lignes rouges pour les forces en présence.
" Le Parlement aura le dernier mot ", lance Jean-Marie Surer, chef du groupe libéral au parlement vaudois. A ses yeux, le nouveau Conseil d'Etat dominé par trois socialistes et une écologiste aura tout intérêt à venir devant les députés " avec les projets les plus consensuels possibles ". Et les enjeux qui divisent sont clairs: politiques sociale et fiscale, santé des finances ou aménagement du territoire, selon Jean-Marie Surer. " On risque des blocages ", redoute Frédéric Borloz, chef des radicaux.
Organisation de l'Etat
Qu'il s'agisse des représentations dans les institutions vaudoises, de l'organisation de l'Etat ou " de la volonté très centralisatrice de Pierre-Yves Maillard ", Frédéric...