Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le dalaï-lama ne provoque pas la Chine

Le chef spirituel bouddhiste a été reçu par une délégation parlementaire au Palais fédéral. Il lui a laissé jouer la carte politique. Le Conseil fédéral était aux abonnés absents.

17 avr. 2013, 00:01
data_art_6974937.jpg

Après la spiritualité, place à la politique. A l'occasion de la session spéciale du Conseil national, le dalaï-lama a poursuivi hier son périple helvétique par un passage au Palais fédéral. La mécanique était parfaitement huilée: salutations aux nombreux Tibétains qui attendaient l'arrivée de la limousine, photo souvenir devant les Trois Suisses du hall d'entrée, discussion avec la présidente de l'Assemblée fédérale Maya Graf et les membres de l'intergroupe parlementaire Tibet, conférence de presse...

Mais il a eu beau s'attarder, aucun conseiller fédéral n'a surgi "par hasard" pour le saluer. Le gouvernement joue la carte de la prudence, afin de ne pas s'aliéner son puissant partenaire chinois, avec qui il négocie un important accord de libre-échange. Pourtant, le dalaï-lama n'avait aucun message politique à transmettre, à moins que l'on interprète comme tel son appel au dialogue et à la non-violence.

Interrogé, le Département des affaires étrangères (DFAE) minimise l'absence d'une rencontre...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias