Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le Département fédéral de l'énergie recourt contre le Tribunal fédéral

Après les Forces motrices bernoises (FMB), le Département fédéral de l'énergie (DETEC) recourt à son tour contre l'arrêt du Tribunal administratif fédéral (TAF) sur la centrale nucléaire de Mühleberg.

21 mars 2012, 19:48
muhleberg_ke

Ce dernier soulève plusieurs questions de  procédure ou relatives aux compétences et aux tâches des autorités  concernées.

Il imncombe désormais au Tribunal fédéral de se prononcer. «Une  réponse rapide et définitive à ces questions est dans l'intérêt de  la politique énergétique suisse et de l'opinion publique», estime le  DETEC.

L'arrêt du TAF concernant la levée de la limitation de  l'autorisation d'exploiter la centrale de Mühleberg remet en cause  la thèse défendue jusqu'ici par le département de Doris Leuthard,  ajoute ce dernier. Selon lui, l'autorité de surveillance en matière  d'énergie nucléaire (l'IFSN) et l'autorité d'approbation (le DETEC)  sont censées accomplir leurs tâches indépendamment l'une de l'autre  en observant une stricte séparation de leurs compétences

Or la décision du TAF aboutit à une confusion des compétences,  précise le DETEC. Ce dernier est en effet également appelé à se  former une opinion propre sur des aspects liés à la technique de  sécurité. Dès lors, il faudrait qu'il soit doté de compétences  techniques étendues et crée à cette fin une nouvelle division de la  sécurité en son sein.

Le DETEC estimait jusqu'ici essentiel que cette tâche soit  assumée exclusivement par une autorité de surveillance indépendante  et autonome. Il avait pour souci qu'une évaluation objective et  crédible - indépendante d'influences politiques et de considérations  économiques - soit garantie dans l'intérêt de la sécurité de la  population.

Questions à clarifier

Pour le DETEC, la clarification des questions de procédures, de  compétences et d'attributions par le TF est dans l'intérêt aussi  bien des services fédéraux concernés que des exploitants de  centrales nucléaires et de l'opinion publique.

Le 7 mars, le TAF a estimé que la centrale ne pouvait être  exploitée que jusqu'en été 2013, sauf si les FMB présentaient un  nouveau concept de sécurité. Les FMB ont elles indiqué mardi  qu'elles entendent exploiter Mühleberg jusqu'en 2022 au plus tard.  Le groupe bernois souhaite ensuite miser sur les énergies  renouvelables.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias