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Le dilemme des barrages

Alors que l’hydraulique est à la base du tournant énergétique, les distributeurs hésitent à investir. Question de rentabilité.

12 avr. 2016, 00:07
Le barrage de Moiry haut de 148 metres et long de 610m, photographie le vendredi 21 juillet 2006, a ete mis en service en 1958, de type voute, il se situe dans le Val d'Anniviers, au fond de la vallee de Grimentz. Il appartient aux Forces Motrices de la Goura SA, sa production electrique annuelle brute est de 650GWh, elle est effectue en 3 paliers a Mottec, Vissoie et Chippis. (KEYSTONE/Olivier Maire) SCHWEIZ STAUWERK MOIRY

Rachel Richterich

Pierre angulaire du tournant énergétique, sur laquelle se fonde l’abandon du nucléaire à l’horizon 2050, et pilier de l’approvisionnement électrique du pays – représentant près de 60% de la production totale –, l’énergie hydraulique aurait tout pour plaire. Les distributeurs le soulignent. Pourtant ils hésitent. En témoigne le peu d’empressement à reprendre les barrages récemment mis en vente par Alpiq. Déficitaire, le groupe romand a transféré, début mars, son portefeuille d’ouvrages hydrauliques dans une société, dont il cherche à vendre 49% des participations. En vain, pour l’heure.

Sans exclure totalement cette possibilité, le patron de Romande Energie, Pierre-Alain Urech, a averti, hier, en marge de la présentation de ses résultats (lire en page 7), qu’il n’y aura pas d’achat «émotionnel». Le distributeur vaudois examine «toutes les opportunités», mais pas question d’en payer le prix fort. Et surtout «limiter les risques».

Cercle vicieux

De son côté, Groupe E n’a...

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