Rachel Richterich
Pierre angulaire du tournant énergétique, sur laquelle se fonde l’abandon du nucléaire à l’horizon 2050, et pilier de l’approvisionnement électrique du pays – représentant près de 60% de la production totale –, l’énergie hydraulique aurait tout pour plaire. Les distributeurs le soulignent. Pourtant ils hésitent. En témoigne le peu d’empressement à reprendre les barrages récemment mis en vente par Alpiq. Déficitaire, le groupe romand a transféré, début mars, son portefeuille d’ouvrages hydrauliques dans une société, dont il cherche à vendre 49% des participations. En vain, pour l’heure.
Sans exclure totalement cette possibilité, le patron de Romande Energie, Pierre-Alain Urech, a averti, hier, en marge de la présentation de ses résultats (lire en page 7), qu’il n’y aura pas d’achat «émotionnel». Le distributeur vaudois examine «toutes les opportunités», mais pas question d’en payer le prix fort. Et surtout «limiter les risques».
Cercle vicieux
De son côté, Groupe E n’a...