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Le djihadiste présumé de Winterthour reste en détention provisoire

Le Tribunal pénal fédéral a décidé que le présumé djihadiste de Winterthour resterait en détention provisoire. Il a rejeté un recours de l'intéressé, lequel avait été arrêté en février dernier.

11 oct. 2016, 11:03
En juin dernier, le TPF avait déjà confirmé le maintien en détention du prévenu.

Arrêté en février dernier, un présumé djihadiste considéré comme une figure-clé dans les cercles islamistes de Winterthour (ZH) reste en détention provisoire. Le Tribunal pénal fédéral (TPF) a rejeté un recours de l'intéressé, qui devrait être confronté à de nouvelles accusations.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a indiqué au TPF être en possession d'éléments susceptibles de conforter ses accusations. Dans le cadre d'une demande d'entraide, il a pris connaissance de la déposition d'un témoin à charge.

Selon l'arrêt du Tribunal fédéral (TF), qui confirme le maintien en détention du présumé djihadiste, celui-ci n'a pas encore été confronté au procès-verbal de l'audition de ce nouveau témoin.

Le MPC, qui entend interroger lui-même ce dernier, a demandé que le prévenu ne puisse pas encore prendre connaissance du contenu de l'audition, afin de pouvoir garder secrète l'identité du témoin.

Risques de collusion

En juin dernier, le TPF avait déjà confirmé le maintien en détention du prévenu. Il avait invoqué des risques de collusion et les graves soupçons qui pèsent sur lui.

Le présumé djihadiste avait été arrêté en février. Le Ministère public de la Confédération lui reproche non seulement d'avoir rejoint l'Etat islamique mais aussi d'avoir incité des jeunes à s'y rendre.

L'accusé reconnaît s'être rendu à Alep et avoir séjourné dans un camp proche des zones de combat. Il admet avoir été lourdement armé et avoir assumé un service de garde dans ce camp islamiste.

Photos en tenue de combattant

S'il reconnaît des contacts suivis avec des extrémistes, il nie cependant avoir participé à des combats, révèle l'arrêt du TPF. Le prévenu affirme s'être rendu en Syrie dans le but d'aider à distribuer des biens de première nécessité.

Le Ministère public de la Confédération réfute cette thèse. Il relève que les enquêteurs sont en possession de nombreuses photos où l'accusé pose en tenue de combattant. Le trentenaire est soupçonné d'avoir violé la loi fédérale interdisant Al-Qaïda et l'Etat islamique et de soutien à une organisation criminelle.

 

 

 

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