Le meurtrier argovien qui s’était échappé, en mai, d’une clinique psychiatrique demeurera en placement à des fins d’assistance. Le Tribunal fédéral a rejeté un recours du jeune homme, âgé de 23 ans. Il n’a aucune conscience de sa maladie, ne coopère pas et représente un danger pour les autres, a jugé Mon-Repos.
Le Tribunal fédéral constate que le jeune homme souffre de troubles aggravés de personnalité comportant des aspects schizoïdes, dyssociaux et narcissiques.
En soi, ces troubles peuvent être guéris par une thérapie. Mais seulement si la personne a conscience de sa maladie et veut coopérer, ce qui n’est pas le cas du jeune Argovien, relèvent les juges de Mon-Repos. Les problèmes psychiques du jeune homme n’ont ainsi pas pu être traités jusqu’à présent.
Meurtre à coups de bûche
Le jeune homme, âgé de 16 ans à l’époque des faits, avait tué une jeune femme d’origine vietnamienne au Tessin en...