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«Le loup est un bouc émissaire»

La Protection suisse des animaux affirme que les maladies et les blessures dues à un manque de surveillance tuent plus de moutons que le loup sur les alpages. Les éleveurs s’insurgent.

03 nov. 2015, 23:20
/ Màj. le 04 nov. 2015 à 00:01
Schirme mit Bildern von Schafen und Woelfen liegen bereit, bei der Einreichung der Petition Alpschafe fuer mehr Schutz fuer Alpschafe und Wolf, am Dienstag, 3. November 2015 in Bern. Dass insbesondere Schafe auf der Alp besser gepflegt und geschuetzt werden sollen, fordert der Schweizer Tierschutz (STS). 25'000 Gleichgesinnte haben eine Petition unterschrieben, die unter anderem eine Herdenschutzpflicht fuer Schafe und Ziegen fordert. (PHOTOPRESS/Peter Klaunzer) SCHWEIZ TIERSCHUTZ PETITION ALPSCHAFE

N’en déplaise à Jean de La Fontaine, le loup ne serait pas le pire ennemi de l’agneau. Le vrai problème résiderait dans le manque de surveillance et de soins apportés à certains troupeaux de moutons et de chèvres passant l’été à la montagne. «Chaque année, environ 4000 moutons, soit 2% des 200 000 ovins estivés dans les alpages suisses, ne redescendent jamais en plaine», affirme Sara Wehrli du Service spécialisé «Animaux sauvages» de la Protection suisse des animaux (PSA). «Mais contrairement aux idées reçues, ils ne meurent pas sous les crocs du loup, mais parce qu’ils sont victimes de maladies, de chutes ou d’autres accidents car ils sont livrés à eux-mêmes. Le prédateur n’est responsable que dans 200 à 250 cas».

Pour l’association, les éleveurs doivent offrir de meilleures conditions d’estivage à leurs bêtes et arrêter de blâmer le loup, considéré comme un bouc émissaire dans l’histoire. Elle...

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