Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le monde universitaire tire la sonnette d'alarme

Le gel des négociations sur la participation suisse aux programmes inquiète les milieux académiques.

19 févr. 2014, 00:01
data_art_7808657.jpg

"C'est comme si on disait à Federer et Wawrinka qu'ils peuvent toujours jouer à Gstaad, mais plus à Wimbledon ou Roland-Garros", compare Patrick Aebischer, président de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). "Ou comme si le FC Bâle ne pouvait plus participer à la Ligue des champions", lance son homologue zurichois de l'EPFZ, Ralph Eichler.

Les dirigeants des hautes écoles suisses usent de métaphores sportives pour exprimer leurs craintes d'être exclus des programmes de recherches européens. Une comparaison qui tient non seulement par la concurrence acharnée que se livrent universités et hautes écoles au niveau du continent, mais aussi par l'importance de la manne financière que représente l'accès à ces programmes.

Ces craintes, les milieux académiques sont venus les afficher devant les médias, hier à Berne, après l'annonce par la Commission européenne du gel des négociations sur la participation helvétique au programme de recherche "Horizon 2020" et au programme d'échange...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias