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Des mesures à venir contre les sels d'aluminium des déodorants

Le National a adopté mardi un postulat qui concerne les sels d'aluminium dans les cosmétiques. Des mesures pourraient être prises contre les produits qui en possèdent.

02 mai 2017, 19:42
Des mesures pourraient être prises contre l'utilisation d'aluminium dans les cosmétiques, en particulier les déodorants.

Des mesures pourraient être prises contre l'utilisation d'aluminium dans les cosmétiques, en particulier les déodorants. Le National a adopté mardi par 126 voix contre 58 un postulat de Lisa Mazzone (Verts/GE) qui veut refaire le point à ce sujet.

L'écologiste, qui se base sur une récente étude genevoise, demande d'étudier la possibilité d'interdire les déodorants aux sels d'aluminium ou au moins d'introduire un avertissement sur les produits.

Quelque 6000 femmes développeraient chaque année un cancer du sein et les sels d'aluminium sont un des facteurs à risque, a-t-elle souligné traçant des parallèles avec l'amiante, pour laquelle on a trop attendu. Il faut donc appliquer le principe de précaution.

Le Conseil fédéral était prêt à évaluer la situation, tout en soulignant que l'analyse des données nécessitera une collaboration avec Bruxelles, qui devrait publier une étude cet automne. Mais nous ne seront pas dépendants de ce que fait l'Union européenne et mèneront notre propre réflexion, a précisé le ministre de la santé Alain Berset.

L'UDC ne voulait rien savoir. L'étude genevoise de 2016 est muette sur le lien de causalité entre sels d'aluminium et cancer, selon Christian Imark (UDC/BL). Les différentes recherches n'ont pas permis de dégager un résultat univoque. La Suisse n'a pas à faire cavalier seul sur ce sujet, a critiqué l'élu UDC.

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