Le National a poursuivi sur sa lancée hier en durcissant encore la loi sur l'asile. Un jour après avoir décidé de couper l'aide sociale à tous les requérants, la majorité bourgeoise s'en est surtout prise aux déboutés et aux personnes admises provisoirement.
Ces dernières devront attendre sept ans au lieu de cinq pour demander un permis de séjour. C'est juste "de la torture supplémentaire", a dénoncé Geri Müller (Verts, AG). L'accès au permis B est très important pour l'intégration professionnelle, l'a soutenue Simonetta Sommaruga, invitant le National à cesser "ses petits jeux avec les durcissements".
L'admission provisoire ne doit pas servir à l'intégration, elle est simplement un mécanisme de protection des personnes qui n'ont pas droit à l'asile et ne peuvent être renvoyées chez elles, a répliqué Kurt Fluri (PLR, SO).
Les concernés devront aussi ronger leur frein pour le regroupement familial et patienter cinq ans au lieu de trois...