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Le National rejette le quotas de 40% de femmes dans les conseils d'administration d'entreprises

Les députés suisses n'ont pas souhaité s'immiscer dans la gestion des entreprises en imposant un quotas de femmes au sein des conseils d'administration.

11 déc. 2013, 19:08
Toutes les études démontrent pourtant que les entreprises dirigées par des conseils d'administration mixtes sont plus performantes.

Le Conseil national ne veut pas imposer de quotas de femmes dans les conseils d'administration des entreprises. Il a refusé mercredi de donner suite à deux initiatives parlementaires de Susanne Leutenegger Oberholzer (PS/BL), qui exigeaient au moins 40% de femmes ou d'hommes.

Le premier texte, rejeté par 111 voix contre 67, visait les entreprises proches de la Confédération, comme les CFF, Ruag ou la SSR. Le second, repoussé par 123 voix contre 55, présentait la même exigence pour les sociétés cotées en bourse. Les entreprises qui présentent une bonne mixité sont plus performantes, comme le montrent toutes les études, a argumenté la socialiste.

Le Conseil fédéral a adopté des nouvelles directives qui visent un objectif de 30% d'ici à 2020. "C'est un peu long, il y a moyen d'aller plus vite", a insisté la Bâloise. "Sans volonté politique, la situation ne changera pas", a renchéri en vain Mathias Reynard (PS/VS) au nom de la minorité de la commission.

Tout le monde est d'accord sur le fait que les femmes ne sont pas assez présentes et que ce n'est pas bon pour l'économie suisse, a enchaîné Fathi Derder (PLR/VD) pour la majorité. Il faut agir, mais les quotas ne sont pas le moyen approprié. Selon lui, il vaut mieux prendre des mesures permettant de mieux concilier vie familiale et professionnelle, comme les structures d'accueil pour les enfants ou le travail à temps partiel.

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