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Le nouveau secrétaire d'Etat veut lutter contre la bureaucratie

Le nouveau secrétaire d'Etat Mauro Dell'Ambrogio veut faire de la lutte contre la bureaucratie un de ses principaux défis à partir de janvier 2013.

19 nov. 2012, 15:30
Mauro Dell'Ambrogio, Staatssekretaer fuer Bildung und Forschung, waehrend der Bundesratspressekonferenz zum indirekten Gegenvorschlag des Bundesrates zur Stipendieninitiative (Vernehmlassung zu einer Revision des Ausbildungsbeitragsgesetzes) am Mittwoch, 31. Oktober 2012, in Bern. (KEYSTONE/Marcel Bieri)

 

 "Le moins de bureaucratie possible": tel est le credo de Mauro Dell'Ambrogio. Le Tessinois sera en charge à partir de janvier 2013 du nouveau Secrétariat d'Etat à la formation, la recherche et l'innovation (SEFRI).
 
La regroupement des deux ex-offices fédéraux, de la formation professionnelle et de la recherche, a suscité une certaine méfiance auprès des différents partenaires externes, a indiqué Mauro Dell'Ambrogio dans un entretien diffusé lundi dans le magazine de l'éditeur hep-Verlag. Un des principaux défis est de dissiper aussi rapidement que possible cette méfiance, relève-t-il.
 
Selon lui, il n'y a pas de risque que la formation professionnelle soit négligée à l'avenir au profit de l'enseignement supérieur. D'une part, le nouveau secrétariat est rattaché au Département fédéral de l'économie jusqu'à présent en charge de la formation professionnelle. De l'autre, la formation professionnelle est majoritaire au sein de la direction du secrétariat, explique-t-il.
 
Le futur responsable de la division "formation", Josef Widmer, est un défenseur clair de la formation professionnelle, souligne Mauro Dell'Ambrogio. Ce dernier est convaincu que "l'apprentissage à la manière suisse" est porteur d'avenir.
 
Emplois techniques moins attractifs
 
Concernant les problèmes de relève dans les professions techniques, Mauro Dell'Ambrogio observe l'existence de certains préjugés, notamment de familles issues de la migration. Les emplois techniques sont en outre plus exposés à la concurrence internationale, note-t-il.
 
Pourquoi les jeunes aujourd'hui devraient opter pour la technique et l'industrie, quand la fonction publique peut par exemple quasiment garantir un emploi à vie et proche du domicile, demande Mauro Dell'Ambrogio.
 
Le Tessinois est par ailleurs opposé à la mise en place de quotas de maturité gymnasiale en Suisse. Selon lui, une telle mesure contredit les différentes situations et conditions-cadres au niveau régional. "Genève et Appenzell ne sont simplement pas comparables", résume-t-il.
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