Le budget de l’armée n’a pas fini d’alimenter la discorde entre le Parlement et le gouvernement. Hier, sous la Coupole fédérale, le Conseil des Etats a soutenu les prétentions financières du Conseil national: les deux Chambres n’en démordent pas et réclament une enveloppe de 20 milliards de francs sur quatre ans, dès 2017. Inscrit dans un arrêté fédéral, et non dans la loi, ce plafond de dépenses se retrouve protégé d’un éventuel référendum.
Le désaccord avec le Conseil fédéral est patent. Pas plus tard qu’il y a dix jours, en présentant la position du Conseil fédéral, le nouveau ministre de la Défense, Guy Parmelin, avait tracé une ligne rouge à 18,8 milliards, invoquant les futures économies qui pendent au nez de tous les départements fédéraux.
«Le gouvernement ne contredit pas les cinq milliards par an, mais c’est la manière et le rythme qui divergent. L’objectif reste d’arriver à ce montant...