Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le patron des CFF met en garde contre une augmentation des pannes

Ulrich Gygi, le président des CFF, a averti que l'entretien du réseau ferroviaire allait nécessiter davantage d'argent. Sans cet apport financier, le réseau pourrait connaître une augmentation des perturbations et des retards.

29 mars 2015, 12:37
HANDOUT, COMPUTERILLUSTRATION - Designentwurf fuer den neuen Bombardier Fernverkehr-Doppelstockzug der SBB, Hersteller Bombardier fordert von der SBB im Zusammenhang mit der 1,9 Milliarden Franken teuren Bestellung moderner Doppelstockzuege einen dreistelligen Millionenbetrag. Dies bestaetigte Stephan Wehrle, Leiter Medienstelle der SBB, zu einem Vorabbericht der "Rundschau" des Schweizer Fernsehens am 22. Januar 2014. (HANDOUT/SBB CFF FFS/Bombardier) *** NO SALES, DARF NUR MIT VOLLSTAENDIGER QUELLENANGABE UND IM ZUSAMMENHANG MIT  DER BERICHTERSTATTUNG UEBER DIE VERGABE DES AUFTRAGES VERWENDET WERDEN ***

Le président des CFF Ulrich Gygi veut davantage d'argent pour l'entretien du réseau ferroviaire. Dans la presse dominicale alémanique, il avertit que l'entretien pourrait pâtir de la future extension du réseau. Conséquence: une augmentation des perturbations et des retards.

"Aujourd'hui déjà, le nombre de dérangements annuels se compte en centaine", a déclaré le président du conseil d'administration. Ces pannes ne doivent pas augmenter, sinon nous aurons un problème de ponctualité et les clients seront mécontents.

Si le programme de développement 2025 n'est pas touché, Ulrich Gygi prédit une "lutte politique acharnée" pour l'étape 2030. Les projets ne sont pas fondamentalement en péril, mais ici et là il faudra une prolongation dans le temps.

Davantage de chantiers le jour

Cela pose certes des difficultés aux politiciens, qui ont des idées claires sur l'extension du réseau mais qui ne s'intéressent guère à son entretien. "Mais si le nombre de dérangements et de chantiers augmente parce que les moyens ne suffisent pas et que l'horaire ne peut plus être tenu, cela veut bien dire qu'il faut investir", explique Ulrich Gygi. Il ne précise cependant pas les sommes en question.

Actuellement, l'entretien et le maintien du réseau coûtent près de 1,6 milliard de francs par an. A l'avenir, il pourrait s'agir de 2 milliards.

Le président des CFF entend faire fonctionner davantage de chantiers le jour, car les travaux d'entretien nocturnes sont moins efficients. Les chantiers diurnes peuvent en revanche contraindre les passagers à des détours et des trajets en bus. Mais les dérangements imprévus seraient moins nombreux.

En février 2014, le peuple avait dit oui au plan de Financement et d'aménagement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF) d'un montant de 6,4 milliards de francs. Les transports longue distance, régional et de marchandises doivent être développés.

Le Conseil fédéral souhaite mettre en vigueur les modifications de loi qui en découlent en 2016. La prochaine étape du développement du réseau devrait être soumise au Parlement d'ici 2018.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias