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Le PCSI dénonce une vengeance contre Thomas Schaffter

La décision de la Cour constitutionnelle du Jura confirmant l'annulation du second tour de l'élection à la mairie de Porrentruy crée un climat délétère. Le PCSI estime ainsi que la Cour n'aurait pas perçu la «récupération politique d'agissements perpétrés par vengeance contre le maire élu».

05 juil. 2013, 10:20
L'hôtel de ville de Porrentruy.

Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Parti chrétien-social indépendant (PCSI) du Jura et sa section de Porrentruy se disent consternés par la décision rendue par la Cour en début de semaine. Cette instance a décidé d'invalider le second tour de scrutin dans la course à la mairie en raison de soupçons d'abus qui auraient favorisé l'élection du candidat PCSI Thomas Schaffter.  

Selon la Cour, 280 voix d'électeurs auraient été entachées d'irrégularités. Cela représente 13,7% des votes par correspondance et 9% du nombre de bulletins rentrés. Mais pour le PCSI, on ne découvre à la lecture du jugement aucune preuve que quiconque ait remis son matériel de vote à des tiers et on ne détient aucun  bulletin falsifié ou copié à exemplaires multiples. Pour ce parti, la décision de la Cour ne repose sur aucune preuve.  

Acte de vengeance  

Pour le PCSI, cette affaire repose sur une vengeance personnelle. Lors de ce deuxième tour de l'élection à la mairie, Thomas Schaffter avait devancé le candidat du PDC Pierre-Arnauld Fueg de 28 voix.  

Le PCSI bruntrutain entend s'accorder un temps de réflexion. «Au plan humain, le tort moral et matériel subi par ses élus, leurs familles et ses militants est énorme, les obligeant à s'interroger sur le sens de leur engagement personnel», écrivent le PCSI Jura et sa section de Porrentruy. La répétition du deuxième tour à la mairie du chef-lieu ajoulot aura lieu en octobre.  

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