L’érosion du PDC à chaque renouvellement du parlement semble aussi lente qu’inexorable. Tous les quatre ans, le parti centriste perd des plumes en termes d’électorat. S’il a réussi à limiter la casse en nombre de sièges, ces vingt dernières années, c’est surtout grâce à un habile jeu d’apparentements. Rien n’indique qu’il en ira autrement cet automne, d’autant que le PDC a encore perdu des sièges dans les parlements cantonaux ces quatre dernières années, 34 en tout.
Comment enrayer cette spirale? «Le PDC doit s’affirmer comme force centriste, parler plus fort pour faire entendre son message, celui d’un parti gouvernemental pour la stabilité», déclarait, il y a trois semaines, le président Gerhard Pfister devant les délégués du parti réunis à Fribourg.
Des blocages à surmonter
Mais comment exprimer fort un message qui se veut consensuel, le parti se définissant comme le «trait d’union» de la politique suisse? «Les gens ont...