Propos recueillis par Sandrine Hochstrasser
Vous reprenez un parti qui ne cesse de s’éroder, pour atteindre 11,6% des voix lors des dernières élections au Conseil national. Votre diagnostic?
Il me faudra encore établir les causes, mais le PDC a beaucoup de potentiel. A Zoug, nous avons gagné plus de 20% de voix les douze dernières années, lors des élections nationales. La section était aussi dans une situation critique à la fin des années 1990. Nous avons défini une stratégie et regagné confiance en nous. C’est la clé, et ce sera mon premier objectif comme président: redonner confiance au parti. C’est ainsi que le PLR a renoué avec le succès. Il n’a pas changé son programme ou son idéologie, mais s’est affirmé. Il a renoncé à des listes communes – quitte à perdre des sièges – pour renforcer son profil.
Sous votre présidence, le PDC zougois s’est ancré plus à droite...