Il s'inquiète notamment du «rôle de construction antidémocratique» de l'Union européenne, évoquant la manière dont «les traités européens ont été imposés aux peuples» et «la négation de la souveraineté la plus élémentaire de la Grèce et de l'Italie par les eurocrates de Bruxelles».
«Aussi peu évident qu'il puisse être pour nous de soutenir une initiative qui émane de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre, notre réponse dépend de la nature de la question, et non de qui la pose», souligne le parti dans un communiqué ce vendredi.
La position du POP tranche avec celle de La Gauche, dont les militants sont en majorité opposés à l'initiative de l'ASIN. Le parti a cependant laissé la liberté de vote la semaine passée car le rejet du texte n'a pas recueilli la majorité des trois quarts, les sections genevoise et valaisanne la soutenant. Selon La Gauche, «il s'agit surtout pour l'ASIN de créer un nouvel outil pour faire souffler son vent de populisme.